Repentez-vous, dit Jésus, car le Royaume de Dieu est proche!

 Jean-Baptiste a prononcé ces  paroles, avant Jésus : Repentez-vous car le Royaume de Dieu est proche.

Ensuite il nous est précisé que Jean-Baptiste criait : Préparez le chemin ou les cœurs pour la venue du Seigneur.

Matthieu 3-6 : Et confessant leurs péchés ils se faisaient baptiser par lui, dans les eaux du Jourdain.

Quand Jésus dit : Repentez-vous car le Royaume de Dieu est proche.

Veut-il dire la même chose que Jean-Baptiste ?

 Non car Jean-Baptiste ne pouvait aller plus loin que le pardon des péchés, sa mission et sa capacité s’arrêtait là, il ne pouvait accorder la rémission des péchés. Dans le péché il y a deux aspects : le fruit ou la partie visible : le mensonge, la colère, la rébellion, la jalousie par exemple, et l’arbre de la nature pécheresse qui produit le péché.

Jésus au contraire, par ses paroles annoncent plus, il va plus loin que Jean-Baptiste : il nous offre la possibilité d’abandonner notre nature pécheresse ou l’arbre qui est en nous et qui produit de mauvais fruits. Redonner ce que Adam a perdu lors de la chute, la réconciliation avec le Père, car nous naissons tous déchus, dans le royaume des ténèbres « l’ombre de la mort » coupés de Dieu, hostiles à Dieu, sans direction pour nos vies comme des brebis errantes : Esaïe 53-6 : Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.

Prenons le cas d’un pommier, qui produit de mauvaises pommes. Je peux me contenter d’enlever les mauvaises pommes, chaque année je dois recommencer et je n’ai toujours pas de bonnes pommes. Alors que faire ? Le sur greffer. Cette opération consiste à couper les branches à un endroit déterminé pour introduire des greffons prélevé sur un pommier d’une bonne variété de pommes.

À partir de ce moment-là il produira des pommes de la variété que j’ai choisie, c’est-à-dire de bonnes pommes parce que sa nature a changé.

Le jour de la pentecôte, à Jérusalem, Pierre a prêché les mêmes paroles : Actes 2- 37 et 38 : Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus–Christ, à cause du pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint–Esprit.

Trop de chrétiens sont restés au stade de Jean-Baptiste. Ils confessent leurs péchés, et sans cessent ils recommencent à pratiquer les mêmes péchés. Certaines églises en sont restées au stade de Jean-Baptiste.

Un pécheur, même pardonné reste un pécheur, même s’il obtient le pardon de ses péchés. Même si ce pardon lui est accordé par grâce. Il devient un pécheur gracié. Sa nature de pécheur demeure : il continue de pécher. Pécheur gracié ce n’est pas l’identité que Jésus nous propose. Il nous offre  plus, à condition de changer de direction, de mentalité, de mourir à notre nature pécheresse avec lui et de ressusciter avec lui dans sa nature de le laisser me transformer, transfigurer. La nouvelle nature, par la nouvelle naissance, celle qu’il annonce à Nicodème. Sans laquelle nous ne pouvons voir, ni rentrer dans le royaume de Dieu. C’est seulement de cette manière que nous rentrons dans notre véritable identité : fils et fille de Dieu, avec notre nouveau nom : juste ou saint, et non plus pêcheur gracié.

1 Jean 3- 9 : Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. Il est bien écrit que celui est né de Dieu, c’est-à-dire d’en haut ne pratique plus le péché, il n’est plus obligé de pécher.

Pour qui brille Dieu le soleil de justice ?

Vous qui craignez mon nom. Craindre Dieu ce n’est pas avoir peur de Dieu, mais se tenir dans le respect, avoir une attitude respectueuse, une attitude d’obéissance dans l’amour et la foi. La Bible nous en donne un exemple avec Noé : Noé avait une crainte respectueuse de l’Eternel, par  la foi il construisit l’arche demandée par Dieu. Il sauva ainsi sa famille.

Psaume 33- 18 : Voici les yeux de l’Eternel sont sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté.

Psaume 103- 17 : Mais la bonté de l’Eternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, Et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants, Pour ceux qui gardent son alliance, Et se souviennent de ses commandements afin de les accomplir.

Nous en France nous sommes le pays qui avons coupé la tête du roi, c’est-à-dire la tête de l’autorité. Aujourd’hui encore cela a des conséquences spirituelles dans lesquelles nous évoluons et qui influencent d’une manière négative, notre relation avec Dieu.

Un autre roi de France s’est déclaré « être le roi soleil » il a pris la place du soleil de justice, c’est-à-dire Jésus. Sa religion est devenue une vraie religion d’État. Il a refusé et combattu l’œuvre du Saint-Esprit manifesté dans une partie des croyants, les Huguenots protestants. Il les à combattu dans leur foi, avec son armée, ses soldats nommé : dragon. Leur expédition punitive se nomme dragonnades. C’est-à-dire que cette destruction venait tout droit du dragon, du serpent comme le dit la Bible c’est-à-dire du diable et Satan.

 Ce mot dragon tire son origine de drakkar, les bateaux qu’utilisaient les Vikings. Ils  arboraient l’emblème du dragon sur leurs bateaux. Ils sont amenés avec eux et libérés sur la France : le socialisme, le communisme avec l’incrédulité et le combat contre la foi, ainsi que l’humanisme.

Mais malgré tout cela, comme en Israël, en France Dieu s’est gardé un reste  qui lui reste fidèle.

Jésus est le soleil de justice, pourquoi ?

La justice de Dieu est l’expression de tout ce que Dieu demande et approuve. Elle est manifestée de façon absolue en Christ lui-même, qui a satisfait à notre place à toutes les exigences de la loi :

La substitution, Jésus a été fait pour nous justice. Jésus a satisfait pleinement à toutes les obligations de la loi, parce qu’elle était dans son cœur et non dans son intelligence comme les Pharisiens. Pour lui, elle était une loi d’amour, et non une loi d’obligation ou d’interdit. Parce qu’il connaissait le Père, les Pharisiens ne connaissaient pas le Père. Obéir à une loi d’amour dans le cœur change tout. « Car la lettre tue » c’est à dire la loi dans la tête « mais l’Esprit vivifie » c’est-à-dire la loi dans le cœur. 2 corinthiens 3-6.

 Jésus est vraiment celui qui a accompli toute justice. Quand ?

 À la croix ? Non, lors de son baptême : C’est là que le ciel s’est ouvert. A la croix c’est le lieu du « tout accompli » mais c’est également le lieu où le ciel s’est fermé et Jésus s’est écrié : Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

Matthieu 3-13 à 17 : Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi toute justice ou tout ce qui est juste, selon les versions. Et Jean ne lui résista plus. Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau, et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.

Comment Jésus a-t-il accompli toute justice en demandant le baptême ?

Rappelons que le baptême prêché par Jean était un baptême de repentance.

Jésus avait-il besoin de repentance ?

Non, puisqu’il n’a pas connu le péché.

Jésus est venu non pour abolir la loi, mais pour l’accomplir. Et le baptême annoncé ou prêché par Jean, représente la fin de la loi, et le début d’une aire nouvelle. Le dernier acte à accomplir pour que la loi soit observée ou pratiquée totalement par Jésus. Jésus s’y est soumis volontairement en mesurant l’importance de son acte d’obéissance.

Enfin c’est là que pour la première fois, Jésus, s’est identifié à nous pécheurs, sans être coupable. C’est la qu’il a commencé à mourir à lui-même. C’est ce jour là qu’il a commencé à prendre  la condamnation à mort sous laquelle nous étions. S’il avait raté ce premier rendez-vous, toute sa mission aurait échoué. L’œuvre accomplie sur la croix n’aurait servi à rien. Il fallait un juste qui  accomplisse totalement la loi pour qu’elle cesse de nous accuser, de nous rendre coupable devant Dieu.

Colossiens 2-14 : il est écrit : il a effacé l’acte accusateur (de la loi) dont les ordonnances nous condamnaient, et qui subsistait contre nous. Et il l’a éliminé en le clouent à la croix.

Ce même jour Jésus est devenu la porte : Le ciel s’est ouvert pour nous en Jésus, le jour de son baptême. Jésus est devenu la porte ouverte par laquelle le Père va manifester la puissance de son royaume, la gloire de son royaume.

 Maintenant, en Jésus, chacun d’entre nous nous sommes une porte ouverte du ciel par laquelle le royaume de Dieu, le feu se manifeste. Une porte ouverte par laquelle le soleil de justice brille pour ceux qui sont assis dans les ténèbres et qui se tiennent dans l’ombre de la mort. C’est vers ces personnes que Jésus nous envoie.

Jésus est le même hier aujourd’hui et éternellement. Ce n’est pas pour les bien portants qu’il est venu, mais pour ceux qui reconnaissent être assis dans les ténèbres et qui se tiennent dans l’ombre de la mort. Jésus est celui en qui notre consolation abonde.

Souvenons-nous de Capernaüm, ville de la consolation, aujourd’hui cette consolation s’étend à toute la terre, à nous, à vous aujourd’hui.

Mais malgré tout cela, comme en Israël, en France, Dieu s’est gardé un reste  qui lui demeure fidèle : Le soleil de justice brille sur ceux se lèvent et sortent de l’ombre.

Esaïe 60-1 et 2 : Lève toi, brille : ta lumière arrive, la gloire du SEIGNEUR se lève sur toi.

 Certes, les ténèbres couvrent la terre et une obscurité épaisse recouvre les peuples ; mais sur toi le SEIGNEUR se lève, sur toi sa gloire apparaît.

Dans le naturel, tant que je me tiens assis dans l’ombre je ne peux bénéficier du soleil et de ses bienfaits. Il en ait de même dans le spirituel : se lever, sortir de l’ombre et se tenir dans la foi. Se lever cela  signifie changer de mentalité, d’attitude, croire Dieu et sa parole.

Voici l’exemple d’un jeune homme qui se tenait couché dans l’ombre de la mort physique et spirituelle. Plusieurs fois déjà auparavant il avait connu la porte de la mort. Son nom est Lester Sumrall. Témoignage de Lester Sumrall: je me rendais bien compte que j’avais échappé de justesse à la mort, mais à présent, tandis que le médecin quittait la maison familiale pour établir mon certificat de décès, j’ai cru que la chance  m’avait abandonné, que la fin était arrivée.

À cet instant précis, Dieu m’a accordé une vision. C’était l’événement le plus grandiose et le plus significatif  que j’aie jamais vécu. J’ai jeté un regard sur le côté droit de mon lit, et la, suspendu à mi-hauteur, il y avait un cercueil. Je ne rêvais pas, je ne dormais pas. C’était une image claire, éclatante et bien réelle. Elle était même belle. L’intérieur du cercueil était tapissé de satin. Tout autour, il y avait des lys blancs et des roses rouges.  Le cercueil a effectué une petite rotation et j’ai pu voir l’intérieur. Il était vide mais j’ai été grandement impressionné, car il était juste à ma taille.

Je n’avais jamais eu de vision auparavant et j’aie eu peur. Je me suis tourné sur le côté gauche en espérant y échapper. Et la, à ma gauche à mi-hauteur au-dessus de mon lit se trouvait une Bible ouverte. Elle était aussi grande que mon lit, je n’avais jamais vu de livre de cette importance. Et sans avoir entendu la moindre parole, J’ai su ce que signifiait cette Bible : J’étais appelé à prêcher.

Dieu m’a parlé à cet instant, tandis que je jetais un regard furtif et fébrile du côté du cercueil, puis du côté du livre ouvert « Lester, que choisis tu ce soir ? »

Dieu me donnait le choix. Je n’étais pas prêt à mourir, je voulais vivre à tout prix. Fixant les regards sur la Bible. J’ai prié « Dieu, s’il n’y a pas au monde d’autres moyens que prêcher pour que je vive, eh bien je prêcherai » je lui ai donné mon cœur, j’ai accepté  son appel et son plein salut. L’affaire était réglée. Malgré ma faiblesse je me suis levé. Cet homme a exercé Son ministère de prédicateur dans plus de 100 pays.

Citons encore  le cas d’une femme qui s’est levée  pour sortir  de l’ombre de la mort ou d’un  pays où règnent les ténèbres : Ruth

Elle habite le pays Moab, ce qui signifie : issu du Père, c’est-à-dire d’un inceste entre Lot est l’une de ses filles. Ce pays est maudit. Ruth appartient à ce peuple, elle vit dans l’ombre de la mort et sous la malédiction.

Une famille juive de Bethlehem fuie la famine qui y sévit, c’est à dire le pays de la promesse, pour venir habiter ce pays de Moab, pays  de malédiction. Cette famille est composée des deux parents et de leurs deux fils. Les  deux fils épousent des Moabites, ce qui est contraire aux lois de Dieu : Ruth et Orpa.

 Le père meurt et les deux fils aussi. Les trois femmes restent veuves. La maman nommée Naomi, décide de rentrer à Bethléem. Elle apprend que la famine  est passée. L’une de ses belles-filles, Ruth, décide de quitter son peuple, sa famille, ses dieux, sa culture pour s’attacher à sa belle-mère, au Dieu de sa belle-mère, au pays de sa belle-mère. Naomi la presse de rester dans son pays, voici la réponse de Ruth :

Ruth : 1-16 à 18 : Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; Où tu mourras, je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’Eternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi !

 Naomi, la voyant décidée à aller avec elle, cessa d’insister auprès d’elle.

Ruth va aller glaner dans le champ de Boaz, qui symbolise Jésus. Elle va devenir son épouse. Et aujourd’hui parce qu’elle s’est levée pour sortir du pays des ténèbres, de la mort, de la malédiction, nous le retrouvons dans la lignée qui va donner naissance à Jésus.

 Dieu n’a pas changé, il est le même. Et encore aujourd’hui Jésus, à vous (à moi) qui lisez ce message, pose la même question qu’à Lester Sumrall : Que choisis tu aujourd’hui? La mort ou la vie ?